Tracteurs New Holland - Deux p’tits derniers tout en muscles
Un heureux évènement est attendu chez New Holland entre le 8 et le 14 novembre 2015 pour l’Agritechnica à Hanovre (en Allemagne). Deux gros bébés de 290 et 315 ch arrivent dans la famille T7. Le constructeur promet puissance, confort, efficacité et innovation.
La gamme T7 de New Holland va prochainement s’étoffer avec l’arrivée des HD (Heavy Duty), deux tracteurs de 290 et 315 ch situés entre les T7 et T8. « Le T7 HD n’est pas un petit T8. C’est un T7 pur-sang ! », assure le constructeur.
Les tracteurs HD possèdent des moteurs Nef de 6,7 l de cylindrée qui répondent aux normes Tier 4B. Pour réduire encore le niveau de pollution, ils sont équipés d’un turbo à géométrie variable et de la technologie Hi-eSCR EcoBlue. Un catalyseur transforme le monoxyde de carbone, nocif et inodore, en dioxyde de carbone.
La gestion de la température des gaz d’échappement est mécanique : un clapet, utilisé aussi comme frein moteur, régule leur émission à la sortie du turbo. En fermant le clapet, les gaz ne peuvent pas s’échapper, le moteur ralentit et freine le tracteur.
Une pompe hydraulique à débit variable
Côté puissance, 1 282 Nm de couple sont disponibles en permanence sur une plage de 500 tr/min. Pour refroidir les chevaux, il suffit de faire varier l’angle des pales. Ainsi, elles fournissent plus ou moins d’air selon l’effort demandé au moteur. New Holland compte même les utiliser pour freiner le véhicule grâce à la résistance fournie par un angle d’attaque sévère.
Enfin, en les inversant, elles servent à dépoussiérer le radiateur. Toujours pour économiser du carburant, le compresseur utilisé pour le freinage s’arrête lorsque la cuve est pleine. Enfin, l’autonomie du tracteur augmente de 20 % (630 l de gasoil et 96 l d’AdBlue).
Dans le segment 220 – 300 ch, la transmission à variation continue est la plus fréquente, elle sera obligatoirement Autocommand pour les T7 HD.
Concernant l’hydraulique, une pompe à débit variable limite les pertes parasites. Elle ne pompe l’huile que si nécessaire ; Le réservoir sous le pont arrière augmente sa capacité. 204 ch peuvent être transférés à la prise de force avant à deux vitesses (1 000 et 1 000 Eco). A l’arrière, quatre régimes sont possibles : 540, 540 Eco, 1 000 et 1 000 Eco.
Cabine et siège haut de gamme
Le nouveau châssis autorise le montage de roues de 2,15 m de diamètre à l’arrière et de 1,67 m à l’avant, et de 900 mm de largeur maximale. Un bon compromis entre capacité de traction, respect des sols et limitation des efforts de roulement. Ainsi chaussé, l’engin peut atteindre 50 km/h à 1 450 tr/min, dans les pays qui autorisent cette vitesse sur route pour les tracteurs bien sûr. A cette vitesse, pour amortir les chocs sur la route comme aux champs, la marque a développé un nouveau pont avant suspendu. Plus robuste, il est proche de celui du T8.
La cabine est identique à celle présentée au Sima : une 360 Vision avec 16 phares à Led, l’autoguidage IntelliSteer, l’Isobus classe 2 (3 en option) et la fonction IntelliCruise (qui régule la vitesse en fonction de la charge moteur).
Adapter la pression au travail. New Holland a retenu cette idée et ajoute un indicateur, qui affiche la pression de vos pneus sur l’écran d’IntelliSteer. Des alertes sont également programmables et indiquent aux utilisateurs la pression de gonflage idéale en fonction de l’attelage. Facturée 800 €, cette option reste abordable comparée aux 10 000 ou 15 000 € que coûte le télégonflage.
Question confort, le siège en cuir haut de gamme Dynamic Comfort se règle automatiquement au poids du chauffeur, avec en prime : le réglage des lombaires, la régulation de l’humidité et de la température et même un système de massage... De quoi se relaxer pendant les chantiers difficiles et les longs trajets. Attention de ne pas s’endormir au volant !
Côté innovation ? La fonction HTS2 effectue elle-même les manipulations au cours des manœuvres. L'opérateur enregistre une séquence d'opérations à effectuer. Celles-ci sont paramétrables en fonction d'une durée, d'une distance ou d'une intervention de l'opérateur. Par exemple, le relevage avant prend sa position haute dès l'impulsion. Cinq mètres plus loin, le relevage arrière se lève. Quand il atteint 60 % de sa hauteur, la prise de force s’arrête. Enfin, trois secondes plus tard, le traceur remonte. Pas mal non ?